mercredi 28 septembre 2022

27 septembre – Cinque Terre, jour 3

C’est très venteux aujourd’hui avec de fortes bourasques de vent ce qui fait déferler les vagues sur les rochers.  Donc les bateaux ne prennent pas la mer et nous avions justement prévu nous rendre à Porto Venere en bateau aujourd’hui. Nous passons donc au plan B et nous prenons le train pour Monterosso situé au nord de Vernazza.   

En sortant de la gare de trains, nous prenons la direction de la vieille ville en longeant la plage. Bien que nous ayons décidé de ne pas faire la randonnée Vernazza-Monterosso, qui est plus difficile que celle d'hier, nous allons quand même marcher sur le début du sentier.  Mais pour l’atteindre, il faut marcher le long d’une route étroite et même s’accrocher à la paroi rocheuse en grimpant sur le rebord afin de laisser passer un taxi. J’ai demandé à un gentil italien de m’aider à grimper pour que je puisse m’agripper à la tige de fer au-dessus.

À Monterosso

Les baigneurs ne sont pas au rendez-vous ce matin

Vers la Torre Aurora

Vers le sentier Vernazza-Monterosso

Sur les conseils du même gentil italien, nous bifurquons sur le sentier menant à Punta Corona, un lieu offrant une très belle vue et où des spectacles de musique sont offerts durant l’été. Il a été crée en accord avec la famille Battilama, probablement les propriétaires, de la communauté de Monterosso et du Parc national Cinque Terre. Notre ami italien y vient à chaque jour en compagnie de son chien.

Nous montons ensuite au Monastère des Frères Capucins où, paraît-il, il ne reste qu’un seul frère en permanence. Il y a encore bien des marches à monter pour arriver à la chapelle où nous nous reposons en écoutant des chants a capella.  Nous montons encore, jusqu’au cimetière où nous cherchons la tombe la plus ancienne sans la trouver.  Par contre, il y a beaucoup de Giuseppe parmi les personnes décédées. Nous comprenons que c’est un prénom très populaire en Italie. J’étais curieuse de savoir l’équivalent en français, c’est Joseph. Tout s’explique.

 

La chapelle des Frères Capucins

Au cimetière de Monterosso

Nous allons ensuite prendre le train pour Riomaggiore, plusieurs arrêts au sud de Vernazza. Il est 11h30 et il y a foule à la gare, les gens arrivent avec leurs valises. Dans la mêlée, nous nous dirigeons vers le quai 1, ce n’est pas le bon.  L’application Trenitalia nous indique finalement le numéro du train, l’heure de départ et le quai d’embarquement.  Encore une fois, notre bon ami Trenitalia est venu à notre secours. 

A Riomaggiore, nous cherchons tout de suite un restaurant.  Nous nous laissons tenter par le resto Veciu Muin (le serveur me dit que ça veut dire « vieux moulin » et qu’il se trouvait jadis à cet endroit). Le service et la nourriture sont excellents. Nous avons même trouvé le spritz apérol meilleur qu’ailleurs.  Au restaurant, nous rencontrons la famille Martin de Shawinigan, le papa, la maman et leur fille.  Ils sont venus en croisière mais ils se promettent de revenir en Italie pour une période plus longue.  Ils n’ont à leur horaire qu’une journée à Cinque Terre. 

Au restaurant Veciu Muin à Riomaggiore

Il y a un ascenseur dans la ville pour permettre aux citoyens et aux touristes de monter sur les hauteurs de la ville.  Pour 1 euro, on ne peut vraiment pas s’en passer et nous avons une très belle vue sur l’église en contre-bas.

L'ascenseur qui conduit au haut de Riomaggiore
 
Riomaggore

Après les hauteurs, nous descendons au niveau de la mer par des escaliers étroits. Ce n’est pas facille pour ceux qui logent ici. Les fortes vagues viennent se cogner sur les murs de la falaise. 


Nous revenons à la gare par un long tunnel garni de murales et arrivons juste à temps pour attraper le prochain train pour Vernazza. Le nez plongé dans nos téléphones, nous perdons la notion du temps et manquons l’arrêt à Vernazza.  Nous voilà de nouveau à Monterosso. Il faut changer de quai et attendre le prochain train qui arrive 20 minutes plus tard.  

Nous nous arrêtons à un comptoir pour s’acheter des pizzas pour ce soir et des croissants pour demain.  Ce sont les meilleures pizzas que nous ayons mangées à date.  La pâte est moelleuse, celle de Serge garnie de sauce tomate, fromage, olives et chorizo; la mienne de pesto, fromage et jambon blanc.

À Riomaggiore, il y a moins de touristes et les serveurs n’ont pas besoin de courir, ils ont même le temps de nous sourire.  Je m’efforçais de parler en italien avec le serveur et il me répondait en français, chacun essayant de pratiquer sa nouvelle langue. Mon nouveau mot en italien « Allora » (prononcez Alloooora). C’est l’équivalent de « Du coup » en France et « Faque » au Québec. J’aime bien « Alloooora », je le répète sans cesse.

3 commentaires:

  1. Allora, c'est super beau dans ce coin. :) Moi aussi j'ai toujours aime "Alloooora". Mona

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  2. Et, j'aurais voulu une photo de ca: "il faut marcher le long d’une route étroite et même s’accrocher à la paroi rocheuse en grimpant sur le rebord afin de laisser passer un taxi. J’ai demandé à un gentil italien de m’aider à grimper pour que je puisse m’agripper à la tige de fer au-dessus." Mona

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  3. Moi aussi, mais Serge n'y a pas pensé.

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