Nous
quittons Vernazza par le train de 7h11. Il n’y a que quelques livreurs de
marchandises dans la rue et peu de monde au train. Tout un contraste avec la
foule habituelle.
A notre
arrivée à Pise à 9h00, nous laissons nos valises à la consigne de bagage au bout
de la plateforme 1, puis nous partons à pied par la rue piétonnière bordée de
boutiques jusqu’à la Tour de Pise et la cathédrale. En route nous nous arrêtons
à une terrasse pour prendre un café et un croissant et aussitôt arrive un
quêteux avec ses babioles, en un temps
trois mouvements et beaucoup de blabla, il enroule une petite corde de différentes couleurs
autour de nos poignets puis réclame 2 euros.
Ce sera notre bonne action de la journée.
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Pise |
En plus
de la Tour, Pise a un grand nombre de statues.
Chacune a son histoire mais la plus intéressante est celle de Giuseppe Garibaldi
dont le nom est partout en Italie. Né en
1807, c’est un général, homme politique et patriote italien considéré comme l’un
des « pères de la patrie » italienne. Il a conduit et combattu dans
de nombreuses campagnes militaires qui ont permis l’unification de l’Italie en
1861.
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Giuseppe Garibaldi |
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Vittorio Emanuele II, roi d'Italie après l'unification |
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Nicola Pisano, sculpteur et architecte |
La Tour
de Pise et la cathédrale, sa voisine, offrent une vue saisissante. L’histoire de la Tour haute de 56 mètres dont
l’inclinaison de 4 degrés existe depuis sa construction qui a débuté au 12e
siècle, a toujours causé des soucis. Il
y eut plusieurs tentatives pour la redresser mais en vain. Même les ingénieurs des temps modernes n’ont
pas réussi. Son inclinaison est due à l’affaissement des sols trop malléables situés
en dessous. Afin d’éviter son effondrement, des techniciens et scientifiques se
sont mobilisés. Ils ont posé un contrepoids de 1,000 tonnes de plomb au pied de
la Tour. Les fondations ont ensuite été consolidées avec des centaines de
tonnes de béton et des pieux en acier.
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La Tour de Pise et la cathédrale |
Serge
décide de monter au haut de la Tour. Moi, les 300 marches étroites et inégales
ne me tentent pas. Je prends congé d’escaliers aujourd’hui. En 15 minutes, il est de retour. Il paraît qu’il me voyait d’en haut, je
devais être très petite.
Nous
visitons ensuite la cathédrale et le baptistère. Il faut payer à chaque fois;
les rénovations et les travaux pour la Tour seront bientôt payés car la Tour
attire des gens de partout dans le monde.
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Le baptistère |
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A l'intérieur de la cathédrale |
Nous
prenons le bus Lam Rossa pour retourner à la gare des trains, puis nous prenons
le train pour Lucca (Lucques en français)
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À Lucca (Lucques) |
A Lucca,
il fait soleil puis c’est la douche pour 5 minutes et ça recommence. Les
serveurs sur les terrasses courent pour protéger les tables, les marchands
entrent leurs marchandises à toute vitesse. C’est la valse des parapluies.
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Sous une pluie torrentielle |
Nous nous
arrêtons à la Piazza Anfiteatro, puis à la Piazza San Frediano.
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La Piazza Anfiteatro |
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Une jolie vitrine pour Chloé |
Nous
arrivons au B&B La Bohème où nous passerons la nuit. C’est dans le cœur de la vieille ville et
près des restaurants. C’est très agréable, il y a 3 chambres, une salle de
séjour et une salle à déjeuner.
Comme
Serge a assez vu de cathédrales, nous allons plutôt marcher le long des
remparts. C’est une grande avenue bordée d’arbres où les piétons et les
cyclistes se promènent en toute quiétude.
J’aime mieux cet endroit que les longues rues bordées de boutiques.
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Promenade le long des remparts |
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Une drôle de sculpture |
Je te comprends Serge, à un moment donné, on a assez de voir ces cathédrales aussi pompeuses les unes que les autres. Oui il y a de l'art mais si toutes richesses, qui ont été volées, avaient été utilisées à l'éducation, le monde aurait probablement évolué différemment . Vive les parcs c'est plus reposant. Ta soeur Louise
RépondreSupprimerTu as bien raison soeurette. Vive la nature!
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