Il y a
encore trop de vent aujourd’hui et aucun départ en bateau pour Portovenere
à partir de Cinque Terre. Sur les conseils de Gianni, le fils de notre
propriétaire, nous prenons le train pour Manarola, village au sud de Vernazza
et ensuite nous essaierons de nous rendre à Portovenere par d'autres moyens.
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A bord du train |
Par la
grande rue du village, nous nous rendons au bord de la mer où nous avons une vue
magnifique sur les maisons sur plusieurs niveaux. Au balcon d'une maison le long de la grande rue, une nonna (grand-mère) nous salue. Nous marchons le long de la promenade sur le
bord de l’eau en essayant de ne pas se faire arroser par les vagues. C’est un
lieu paisible où les gens viennent s’asseoir sur les bancs de pierre pour lire
et bavarder.
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Manarola |
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Dans la rue de Manarola |
À l’Information
touristique, la dame nous dit que nous pouvons nous rendre à Portovenere en
prenant le train jusqu’à La Spezia puis le bateau qui traverse le Golfe des
Poètes. Nous allons enfin nous rendre à
Portovenere. En sortant de la gare de trains à La Spezia, nous réalisons que
nous sommes maintenant en ville car il y a beaucoup de circulation. Heureusement à un carrefour, nous prenons une
rue piétonnière jusqu’au port. C’est là
que sont amarrés les bateaux de croisière et les petits bateaux qui amènent les
passagers à Portovenere. Nous rencontrons beaucoup de groupes d'étudiants en sortie éducative. Chanceux ces adolescents qui peuvent voyager partout en Europe à moindres frais.
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Devant Portovenere |
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Au port de Portovenere |
Nous
délaissons la promenade sur le bord de l’eau où les restaurants et hôtels
abondent et nous nous dirigeons vers la rue Capellini où la vraie vie de la
ville se déroule. Nous nous arrêtons au restaurant Portovenere (un mare di sapori)
où l’accueil est sympathique et le menu alléchant. Le menu est accessible par
un code QR affiché à la table et il ne nous reste que la difficile tâche de
choisir. Pour moi ce sont des pâtes avec
calamars, pesto, tomates et olives, et Serge du canard tranché mince avec
fromage et sauce aux framboises.
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Sur la rue Capellini |
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Une vitrine originale |
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Marjie nous accueille au restaurant |
Bien
repus, nous continuons notre ballade vers la mer, jusqu’à l’église San Pietro
datant de la fin du 13e siècle et dont l’architecture gothique est
typique de la région. Pour satisfaire notre curiosité nous montons l’escalier
étroite jusqu’au toit.
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Vers l'église San Pietro |
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A l'intérieur de l'église San Pietro |
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La vue du toit de l'église |
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Thierry ne pourrait pas descendre ces marches étroites avec ses grands pieds |
Nous
descendons vers la Grotte Byron, en affrontant les fortes vagues. C’est un
spectacle hors du temps qui a inspiré le poète anglais George Byron au 18e
siècle.
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En allant à la Grotte Byron |
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La Grotte Byron |
En
montant bien des escaliers de pierres, nous atteignons le Château Doria. Pour
visiter l’intérieur il faudrait monter encore plus de marches mais le courage
nous manque et nous revenons au niveau de la mer par les petites ruelles toutes
fleuries.
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Au loint, l'église San Pietro |
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De belles ruelles fleuries |
Au quai des
bateaux, nous faisons la queue pendant que les bateaux défilent sans venir nous
chercher. Le départ s’effectue en retard et l’équipage, voulant rattraper le
temps perdu, nous fait avancer au pas de course. Il y a des gens âgés ayant de
la difficulté à marcher et ce n’est pas facile pour eux. Cela me fait réaliser
qu’il faut voyager quand notre corps peut suivre la cadence.
Nous
refaisons le même parcours pour revenir à Vernazza où il y a une foule
incroyable à la gare. Nous aimons
beaucoup ce village mais il est aussi victime de son charme. Il est préférable
de ne pas y être en après-midi. Avant de
quitter la gare, nous achetons nos billets de train pour demain matin afin de se
rendre à Pise. Nous nous arrêtons chez notre marchande préférée à la Focacceria
pour acheter des pizzas et des croissants, mais elle aussi a vu passer beaucoup
de clients aujourd’hui et il ne lui reste plus de croissants. Elle nous reconnaît et nous offre
gratuitement des biscuits aux fruits typiques de la région.
Merci pour ce reportage sur Portovenere que nous n'avions pas visité. Catherine et Hugues
RépondreSupprimerJ’adore te lire. Vous êtes formidables de faire toutes ces randonnées et monter,descendre ces marches…Nicole
RépondreSupprimerNicole, ça ne se fait pas sans peine. On se reposera de retour à la maison.
RépondreSupprimerExcellente présentation
RépondreSupprimerBah, j’aurais juste glissé sur la rampe ;-) TB
RépondreSupprimerTu pourrais aussi descendre de côté, c'est ce que j'ai fait.
SupprimerÀ Manarola, il semble avoir beaucoup de bateaux stationnes dans les rues. Mona
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