Aujourd’hui
nous nous rendons à Tivoli, à 32 kilomètes au nord-est de Rome. Tivoli fut
fondée en l’an 1215 avant J.C. et par la suite fut l’endroit de villégiature
des ancients romains et des riches aristocrates de la Renaissance. Elle possède
deux sites classés Patrimoine mondial de l’UNESCO, la Villa Adriana et la Villa
D’Este, et elles sont le but de notre visite à Tivoli.
Après avoir pris le métro, deux autobus et avoir beaucoup marché, nous arrivons à la Villa Adriana, le vaste domaine que l’Empereur Adriana (Hadrien) fit construire au 2e siècle comme résidence d’été. La résidence en elle-même n’est plus que des ruines mais le domaine qui s’étend sur 40 hectares donne l’occasion d’une belle promenade dans le passé. Nous ne visitons que le tiers du domaine car mes jambes ont besoin de repos. Vilain rhume!
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A la Villa Adriana |
Nous
prenons un petit autobus pour nous rendre au centre-ville de Tivoli pour
visiter la Villa d’Este. Comme nous
sommes en avance, nous nous arrêtons à un joli restaurant tout près pour
dîner. Encore une fois c’est délicieux
et bien apprêté. Notre réservation
était pour 14h30 mais nous tentons notre chance pour entrer à l’ouverture à
14h00 et ça fonctionne. Avant d’aller
visiter ces fameux jardins, nous parcourons la villa qui est un chef-d’œuvre de
l’architecture italienne et de l’aménagement de jardins. La Villa d’Este fut
commandée par le cardinal Hippolyte d’Este, nommé gouverneur de Tivoli par le
pape Jules III. N’ayant pu devenir pape lui-même, il fit construire la villa en
1550 pour montrer sa richesse et son pouvoir.
L’intérieur de la villa est assez dénudé, il reste les beaux plafonds avec fresques et quelques tableaux. Par contre, plusieurs panneaux explicatifs font référence à la légende d’Hercule et à la déesse Nike qui personnifie la victoire. J’ignorais l’origine de la marque Nike.
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A l'intérieur de la Villa D'Este |
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Vers les jardins de la Villa d'Este |
Le tonnerre gronde et le ciel se noircit. La pluie commence à notre sortie de la Villa d’Este et se transforme en torrents. Nous cherchons notre arrêt d’autobus Cotral pour revenir au Métro Ponte Marmollo. Cette fois-ci ça nous prend trois samaritains pour le trouver. Malgré le parapluie et l’imperméable, nous embarquons tout mouillés dans l’autobus. Au retour à Rome, le soleil a fait place à la pluie. Nous allons boire un Aperol Spritz sur la terrasse d’un café pour souligner la fin de notre séjour à Rome. Demain nous nous rendons à Naples.
Pas certaine de comprendre le lien entre le rhume et les jambes fatiguées. Je ne pense pas que ça soit connecté... ;)
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