5 octobre – Civita

 Aujourd’hui nous partons à la découverte de Cività, ville située sur un promontoire rocheux à environ 22 km au sud d’Orvieto. C’est une ville vieille de 2,500 ans sans circulation ou presque, qui fut fondée par les Etrusques. Seulement les motos et de mini-camions servant à l’entretien et à la livraison circulent sur la rue principale et les petites ruelles. Elle est reliée à la ville de Bagnoregio par un long pont pédestre qui monte vers la cité. 

Les seuls véhicules dans Civita

Nous partons à pied pour aller prendre l’autobus de la compagnie Cotral à 8h30 pour nous rendre à Bagnoregio. Nous faisons un arrêt à la tabagie non loin de la station d’autobus pour acheter nos billets pour l’allée et le retour tel que nous l’a dit la préposée à l’Information touristique hier. Nous ne sommes que 5 passagers dans l’autobus à cette heure matinale.  Il fait soleil et la brume plane encore au-dessus de la plaine. Nous traversons plusieurs villages par une route toute en courbes qui monte et redescend. Il y a de nombreux champs de vignes et d’oliviers de chaque côté de la route. C’est un paysage agréable qui fait changement avec les villes toutes en pierre que nous visitons.

 Arrivés à Bagnoregio, nous mangeons un croissant sur un banc puis traversons la ville à pied en suivant les affiches « Civita », impossible de se perdre. Nous voilà au pied du pont piétonnier conduisant au sommet du promontoire où est perchée cette ville antique.  Et oui, encore de la montée.  Je ne monte pas plus vite mais mes jambes ne me font plus souffrir, elles ont pris du muscle.

Dans Bagnoregio, pause croissant

Le pont piétonnier conduisant à Civita

Nous entrons dans la ville par la Porte Santa Maria et entrons dans un jardin de pierres. C’est calme et paisible ce matin à Civita, les groupes de touristes ne sont pas encore arrivés.  Nous allons explorer les nombreuses ruelles fleuries qui conduisent à des points de vue sur la vallée en contrebas.

Dans une ruelle de Civita

Les chats sont heureux à Civita

A l’extrémité de la ville, nous prenons un sentier qui descend vers la vallée et nous arrivons à l’endroit où se trouvent 3 cavernes. L’une d’elles était utilisée comme étable jusqu’à il y a quelques années seulement, La troisième, encavée en profondeur dans le rock avec une porte barrée, était la chapelle des prisonniers quand elle était utilisée comme prison dans les temps médiévaux. Elle s’est effondrée lors du séisme de 1695. Au-delà de cette caverne, on voit un tunnel qui traverse la falaise. C’est par là que les gens descendaient pour aller chercher de l’eau à la rivière et pour accéder à leurs champs de culture plus bas. Durant la 2^e Guerre mondiale, ce tunnel a servi de refuge aux villageois lors des bombardements. 

Vers les cavernes

Nous prenons un café au lait sur une jolie terrasse en attendant l’ouverture des restaurants à midi. Nous allons dîner à la Cantina de Arianna. Cette fois-ci nous ne sommes pas d’accord avec notre ami Ricky (Rick Steve). Les bruschetti étaient dures et les canelloni secs. Même le semifreddo était dur comme de la pierre. Nous ne le recommandons pas.

 Nous quittons Civita vers 13h00, il était temps car les groupes sont de plus en plus nombreux.

 

Nous quittons par la Porte Santa Maria

 Nous descendons le pont piétonnier et cherchons le shuttle EPF qui devrait nous ramener à l’arrêt d’autobus à Bagnoregio. L’arrêt du shuttle se trouve au haut du belvedère et le plus difficile du trajet est déjà fait. Nous décidons alors de nous rendre à pied à l’autobus ce qui nous prend à peine 20 minutes.  Nous sommes les seuls dans l’autobus. Le retour me semble plus pénible car le chauffeur parle sans cesse au téléphone et prend les courbes assez serrées.  J’ai mal au cœur.  Au bout de 40 minutes nous sommes de retour à Orvieto et bien comptant de retrouver Corso Cavour qui nous conduit au B&B. 

 Ce soir nous allons au marché nous acheter des provisions pour souper et pour le déjeuner.  Demain matin, départ très tôt pour Rome.