C’est
sous le signe de la pluie que nous partons ce matin à bord du train Circumvesuviana
pour nous rendre dans l’ancienne cité romaine Pompéi qui fut engloutie sous plusieurs mètres de
sédiments volcaniques lors de l’éruption du Vésuve à l’automne 79. Avant ce tragique événement, c’était une
ville portuaire commerciale très importante. Les habitants qui n’ont pas pris
la fuite trouvèrent la mort à la suite de l’écroulement de leurs maisons. La ville
ne fut jamais reconstruite et aujourd’hui il ne reste que les fondations des
maisons, des édifices principaux et les rues.
A notre
arrivée à Porta Marina, la pluie tombe de plus en plus fort. Équipés de nos
imperméables et parapluies, il est difficile de prendre des photos et encore
plus de suivre le plan du site. Nous partons donc au hasard des rues en
essayant d’éviter les mares d’eau qui s’accumulent et de glisser sur les
pierres trempées. Nous aurions dû nous joindre
à un groupe avec un guide. Certains petits groupes avaient un guide français.
Nous parcourons en partie la cité publique, la cité commerciale et la cité
verte où se trouvent l’Anfiteatro et la Palestra Grande. Au bout de deux heures
nous ressortons tout trempés avec le sentiment d’avoir manqué notre
visite, j'aurais aimé connaître plus l'histoire de ses habitants. Enfin moi, car Serge aurait
voulu partir plus tôt. De plus je n’ai
que peu de photos, celles de Serge, car par erreur j’ai supprimé toutes mes
photos. Impossible de les récupérer, j’ai tout essayé.
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Pompéi, ancienne ville romaine |
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3 pierres indiquent une rue majeure |
En
sortant, nous nous retrouvons dans une section différente de la ville. Nous ne retrouvons pas nos repères. Un homme à l’air très gentil nous demande si
on veut se rendre au Vésuve. Justement, nous cherchons où prendre l’autobus,
lui dit-on. Encore plus gentil, il vient
nous reconduire à un Centre d’information où une dame nous offre de prendre l’autobus
aller-retour à bord d’un mini-bus pour 20 euros chacun pour un départ à
13h20. Nous achetons nos billets. Plus tard, en voyant le va-et-vient du
personnel, nous réalisons qu’il s’agit de l’agence Around Vesuvio qui organise
des tours et vend des billets. Nous
voulions simplement prendre l’autobus publique qui nous aurait conduit au même
endroit pour 7,20 euros chacun. Nous avons appris notre leçon, trop de
gentillesse a un prix à payer.
Lorsque
nous arrivons au début du sentier menant au cratère du Vésuve, déjà nous sommes
à 1,000 mètres au-dessus du niveau de la mer. Pour atteindre le sommet, il
faut monter encore 2 kilomètres. La
montée est lente pour moi et plus rapide pour Serge. Il pleut et vente beaucoup et les parapluies
sont d’aucune utilité. Heureusement nous
nous sommes achetés des punchos que nous enfilons par-dessus nos imperméables. La
visibilité est presque nulle. Au bout de
30 minutes, je décide que j’en ai assez et décide de rebrousser chemin. Je
demande à une dame qui continue à monter d’informer mon mari qui s’appelle
Serge et porte un puncho vert, que je suis redescendue. Elle a bien fait le
message, car je vois apparaître Serge à la hauteur d’une cabane.
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Sur le sentier du Vésuve |
Au
retour, nous faisons la connaissance d’un couple fort sympathique de la Hollande,
Lita et Peter, qui sont en Italie avec leur camping-car. Ils se sont rendus jusqu’au sommet, Lita a
été plus courageuse que moi. Peut-être
nous leur avons donné le goût de venir au Canada en camping-car. Nous leur
laissons nos coordonnées.
Il pleut
toujours à notre retour à Naples. Nous
achetons des provisions à la gare de trains et ce soir nous soupons dans notre
chambre. Assez d’exercice pour aujourd’hui.
Dommage pour la température car Pompei est un site très intéressant et que dire du Vesuve. Ta soeur
RépondreSupprimerIl y a des limites à la souffrance...
RépondreSupprimerJulie
C'est plate! Je pense qu'avoir les pieds tout poussiereux etait mieux que d'etre tout trempe pendant une visite a Pompei. C'est de valeur. Mona
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